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"Nos six camarades héroïques sont tombés en martyrs dans un affrontement avec les terroristes qui ont tenté de s'infiltrer sur une base dans la région de l'opération Griffe refermée", samedi, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Dans la matinée, Ankara avait annoncé la mort de six autres soldats dans le nord de l'Irak au cours d'une attaque survenue vendredi soir et attribuée au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), classé groupe terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.
Selon les médias turcs, les bases militaires turques respectivement visées vendredi et samedi sont situées à Hakurk et à Zap.
En réponse, une opération militaire, avec notamment "des frappes aériennes", est réalisée dans la région, ont annoncé les autorités. Plus tôt dans la journée, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait aussi évoqué des ripostes de l'armée turque contre "les terroristes" dans le nord de l'Irak et de la Syrie. "Les scélérats séparatistes ont dû rendre des comptes pour le sang qu'ils ont versé", a-t-il affirmé. "Nous continuerons à mettre en œuvre avec détermination notre stratégie visant à éliminer le terrorisme à sa source jusqu'à ce que le dernier terroriste soit éliminé", a-t-il ajouté.
L'armée turque déclenche régulièrement des opérations militaires terrestres et aériennes contre les combattants du PKK et leurs positions dans le nord de l'Irak, au Kurdistan autonome ou dans la région montagneuse du Sinjar. La Turquie a installé en 25 ans plusieurs dizaines de bases militaires au Kurdistan irakien pour lutter contre ce groupe, qui dispose également de bases arrière dans cette région.
Le PKK, en lutte armée contre les autorités turques depuis 1984, avait revendiqué en octobre dernier une attaque contre le siège du ministère turc de l'Intérieur à Ankara où deux policiers avaient été blessés.